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Le monde économique actuel est fondé sur  la concurrence et son corollaire: la recherche d'un avantage concurrentiel, en d'autres termes savoir se profiler pour que notre service ou produit soit préféré à d'autres propositions. 

 

Cette logique économique et le besoin de se démarquer qu'il induit peut certes stimuler certains à donner le meilleur d'eux-mêmes. Toutefois, il a de nombreux effets secondaires : il favorise les fourberies; il pousse à une publicité agressive et coûteuse; il engendre un climat social dur, froid et anxiogène; il favorise le pillage des ressources naturelles; il sacrifie le long terme aux résultats immédiats ; il décourage la coopération et limite l'accès à des informations et savoir-faire qui pourraient faire progresser la société s'ils étaient librement partagés.

 

L'holycratie est en totale rupture avec ce fonctionnement. Elle vise le plus grand Bien de tous les êtres et propose une coopération sans frontière à cette noble finalité. Dans ce contexte, l'information est partagée très librement, car chacun "tire à la même corde" et s'épaule mutuellement, étant tous consacrés au même objectif commun. 

 

Cette coopération est rendue possible par une intention sincère (à servir le bien commun)

et par la recherche constante de synergies avec toutes les parties prenantes,

Dans ce contexte choisi et posé, l'holycratie préconise une visibilité publique des activités, des actions, des acteurs, des défis, et des solutions qu'expérimente l'organisation. Ceci permet :

 

1)  un accès libre au savoir-faire de l'organisation, permettant d'essaimer dans d'autres sphères

et d'échanger avec des projets similaires

2) à des acteurs externes de proposer leurs services et soutien au moment le plus opportun.

3) d'offrir une grande transparence aux bénéficiaires et autres parties prenantes,

inspirant légitimement une confiance supérieure et une collaboration optimale. 

 

 

 

 

 

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